De retour au maroc

Publié le par maxvan

Ne sachant toujours pas si nous reprenons le chemin du retour ou si nous vendons le camion au Mali, nous restons encore quelques jours au Sénégal, pour en savoir un petit peu plus sur les options qui s'offre à nous. 
Un contact au Mali, nous appelle quelques jours plus tard, pour nous dire à peu près combien on pourra gagner en le revendant là bas...nous sommes bien déçu de la somme proposée, car elle ne suffit pas à payer nos billets d'avions pour la suite de notre parcours.
Nous décidons donc, de remonter les 5800 km qui nous sépare de la France, dont 2000 à peu près de désert, et surtout la traversée de le Mauritanie!

Nous faisons nos aurevoirs aux quelques personnes avec qui nous avons symapthisé ici. La route sera longue jusqu'à Saint Louis, où nous décidons de passer la nuit, non loin du poste de douane.
Le vent ne souffle pas en notre faveur lors de la remontée, ça nous ralentit beaucoup, du coup c'est à 60 km/h que nous faisons tout le trajet. Et en plus, il fait chaud.


Nous arrivons enfin à Saint Louis, on s'arrete dans un restaurant-snack, et pour dépenser les derniers francs CFA, nous nous offrons le luxe d'une pizza, et d'un yassa poulet avec du riz pour le diner de ce soir. Quel délice! une pizza, ça faisait bien longtemps qu'on en avait pas mangé.
Après le repas direction la douane pour y passer la nuit avant de passer la frontière le lendemain.

Les formalités se passent sans soucis du côté sénégalais et se bouclent en même pas 30 min. Ensuite faut passer le pont de Diama et payer sa taxe de 4000 cfa.

Nous passons la douane mauritanienne en 1h, moyennant les sommes de 2 fois 10 euros, pour la taxe police, le laisser passer véhicule, et 10 euros pour l’assurance. Il nous reste à passer la piste de Diama (90 km de piste). Pour notre grand bonheur elle a été plus ou moins « refaite », ouf. Il y a le parc de Diawling à payer, 6 euros, lors de la traversée de la piste. (et oui dans ce pays faut toujours avoir la main à son portefeuille). Malgré tout ces désagréments, nous profitons du paysage du parc, et des nombreux oiseaux et facochères que nous croisons en cette belle journée ensoleillée.
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Un peu plus loin, nous sommes stoppés au milieu de la piste, car il y a des travaux en cours. Une tranchée nous empêche de passer, et nous devons attendre 1h avant que les camions ne remplissent la moitié de la tranchée. Le sable est mou, et nous ne voulons pas tenter le coup de s’enliser une énième fois. Mais les travailleurs du chantier nous assurent que si nous nous enlisons, ils nous sortiraient avec leurs gros camions. Maxime tente donc le coup, et ce que nous redoutions arriva. Enlisage obligé.

Le chauffeur du gros camion s’approche de notre titi, les élingues posées et nous tire sans difficulté. Nous les remercions et reprenons notre route. Quelques minutes plus tard, Maxime sent bien que la conduite du camion est différente. On s’arrête, et il vérifie les roues du véhicule, peut être que le camion en nous tirant à déplacé ou tordu quelques chose. En effet, les roues ne sont plus dans l’axe, la tentative de sortie avec le camion a bien déplacé quelque chose. Nous ferons vérifier dès que possible dans un garage sur la route, mais pour le moment il faut se dépêcher car nous avons encore de la route à faire!

 

Nous sortons enfin de la piste et il nous reste encore 150 km à faire jusqu’à Nouakchott. Au passage, nous nous arrêtons dans un garage pour essayer de remettre en place la barre tordue. 25 min suffisent aux jeunes garagistes pour nous la remettre en place avec les moyens du bord, et nous repartons aussi vite avant que la nuit ne tombe.

 

Nouakchott en vue, nous repassons la nuit à l’auberge Menata (chez Olivia). Nous en profitons pour faire un peu de lessive, et de ménage dans le camion. Une bonne douche après l’effort, ensuite direction chez notre ami tunisien qui tient un café restaurant, où nous dinerons. Une bonne assiette de viande de mouton, avec des frites et une petite salade, rien de mieux pour nous requinquer après cette longue journée. Le repas pris, nous retournons à l’auberge pour nous coucher, car demain une très très longue route nous attend: 470 km et 9h de route avec le vent dans le nez.

 

Lever 5h30, petit déjeuner, et toilette. 6h30, nous décollons de l’auberge. Il fait encore nuit en Mauritanie à cette heure ci. Que c’est agréable de rouler sans rien ni personne sur la route. Les 1ers km nous paraissent long, très longs. Nous essayons tant bien que mal de passer le temps, pour Maxime à conduire et pour moi à dormir. Nous changeons de chauffeur tous les 2h, mais la route du désert nous paraît sans fin, et il commence à faire de plus en plus chaud. Vers midi nous faisons une pause (normalement déconseillée) en plein désert pour une petite  photo sur les dunes.

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15h30: nous arrivons enfin à la frontière de Nouadhibou. Il n’y a presque personne, tant mieux, ça ira vite pour les formalités. En effet, en 1h, c’est bouclé, et nous voilà repartit à travers le fameux « no man’s land », cette étendue de terre de 4 km, qui sépare la Mauritanie du Maroc, et qui n’appartient ni à l’un ni à l’autre. Nous la passons sans difficulté en nous souvenant des bons conseils de notre ami Christian, nous conseillant de toujours prendre à gauche en partant du Maroc, et reprendre à droite en repartant de la Mauritanie. Car se tient posé non loin de nous quelques voitures de mauritaniens qui n’attendent qu’une seule chose, c’est qu’on s’enlise, et ensuite nous faire payer le prix fort pour nous sortir de là.

 

Nous sommes enfin, en territoire connu, le Maroc.
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 Re papiers à faire de ce côté du pays, avec une petite nouveauté, passé le camion par le scanner, pour voir si nous ne transportons pas de clandestins ou autres matières ou armes dangereuses. 17h, les formalités faites, nous repartons vite car nous avons encore quelques km à faire avant la tombée de la nuit. Nous roulons 100 km environ, car nous avions oublié que c’était encore le désert après la frontière du Maroc, et qu’il nous serait difficile de se garer dans les dunes. Nous nous arrêtons à Dakhma pour la nuit. Une bonne nuit de sommeil après un long trajet, ce n’est pas de refus.

 

Au lendemain, grasse matinée, et nouvelle destination: Dakhla, 250 km à faire…

Encore une longue route dans le désert, avec le vent dans le nez, pas de chance aujourd’hui.

Nous arrivons à Dakhla vers 15h, et sommes excité de pouvoir faire du kite et surfer. Nous nous posons pour la  nuit sur la falaise où nous nous sommes installés la 1ère fois que nous sommes venus ici. Coucher de soleil, et plat de pâte carbonara au repas du soir.

 

Lever 9h, petit déjeuner, et direction le centre ville pour quelques courses et surtout se familiariser avec les lieux. Nous découvrons le marché couvert de Dakhla, et nous y trouvons tout ce dont nous avons besoin: épicerie, boucherie, égorgeur de poulet, légumes et fruits…Les courses faites, direction le spot de surf d’Oum Labouir. Maxime se jette vite à l’eau, et moi pendant ce temps là, lessive, vous vous demanderez sûrement pourquoi je ne le suis pas? Tout simplement parce que j’ai cassé mon Leach de bodyboard à Dakar, le seul jour où je décide d’aller surfer.

 

Le lendemain, nous allons du côté du spot de kite et ses nombreuses écoles, notamment celle de Soufiane Hammani très connu dans les magazines de glisse et qui tient « Dakhla Attitude »,  et où nous irons faire les curieux. En effet, le cadre est très plaisant, bien aménagé pour recevoir en masse les amateurs de kite. Les bungalows et tentes sont posés ici et là en hauteur et offre un panoramique sur une immense lagune qui permet aux débutants de progresser plus facilement, car très peu d’eau. Après le tour des lieux, nous nous dirigeons de l’autre côté de la lagune, pour voir un autre camping perché sur les hauteurs, et qui dispose aussi d’une école de kite. Le parking pour la nuit est payant, mais gratuit la journée. Nous y reviendrons les jours prochains pour kiter.

 

Nos journées se rythment donc au fil des jours (en attendant Jean Mi qui vient nous rendre visite à Dakhla), entre surf (quand il n’y a pas de vent) et kite. Nos soirées sur « notre » falaise entre tajine ou brochettes de chameau avec des frites. Pas mauvais la viande de chameau!

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Lorsque nous allons au parking du camping pour kiter, Maxime, tente tant bien que mal de revêtir le costume de prof de kite. Mais au bout de 2 jours je prends 1h de cours, et par la même occasion, tester le matos école. Nous sympathisons avec les profs de kite,  et quand la journée est finie, nous prenons le thé ensemble.

 

Nous resterons encore quelques semaines ici, avant de remonter vers le nord, et rentrer en France. Cela nous du bien de retrouver tout le monde…

 

 

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M
<br /> bonjour, enfin, vous revoilà avec nous après ce silence avec martine, cela me manquait de ne pas vous lire, je sens que vous vous rapprocher, et, je te dis comme emmanuel, il faudra partager votre<br /> temps avec tout lemonde, bisous, bisous, bisous .... mamy<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Vous rentrez pour mieux repartir? En tout cas appelez quand vous serez en France pour profiter un peu de vous même si vous serez très solicité.<br /> Bises à vous deux.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Joli ton haut Vanaa sur la photo !!! ;-)<br /> bisous à vous 2<br /> <br /> <br />
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