Martine au Sénégal
L'arrivée de Martine est prévue à 2h50 du matin le mardi 16. Le soir venu,ne voulant pas nous coucher nous flânons en ville histoire de passer le temps. Nous cherchons un cinéma mais peine perdue, car il n'en existe pas sur Dakar. Paraît-il qu'il existerait une sorte de salle qui diffuserait des films à la carte, nous y allons donc, pour ne pas retourner sur la pointe des Almadies et ne rien faire. En effet, nous tombons bien sur un resto qui fait des projections de film sur grand écran, et ce soir il n'y a personne. Nous nous installons confortablement dans les canapés avec nos consommations.
23h30, plus de bus et branle bas de combat pour en trouver un, nous ne voulons pas prendre de taxi, car trop cher. Nous trouvons finalement un mini bus qui nous ramènera au camion.
1h30, direction l'aéroport, je reste à la voiture pendant que Maxime part chercher Martine. Elle arrive enfin, et nous serre dans ses bras.
Nous nous couchons ver 5h du matin, tellement nous avions de choses à nous dire. Au petit matin, dejeuner puis direction Dakar, et visite de l'île de Gorée.
Il fait une chaleur horrible. Pour son 1er transport en commun, nous décidons de prendre un bus à peu près potable, histoire de la plonger tout doucement dans le bain de la vie dakaroise. Arrivée sur Dakar, nous sommes assailli de vendeurs en tout genre, qui tentent de nous vendre leurs objets, tableaux, tee shirts, nourritures, boissons, lunettes, chaussures, etc...
Nous traçons vite, mangeons un bout dans un resto libanais, et filons au port pour la navette de 14h30. Tarifs du touriste pour la visite de l'île de Gorée: 5000 cfa (=7.5 euros) + 500 cfa/personne de taxe écrit en tout petit sur un document et que l'on ne voit pas quand on arrive sur l'île.
Malgré sa beauté, cette île est chargée en histoire et émotions. C'est l'île où l'on transitait les esclaves avant de les dispatcher un peu partout dans le monde. Aujourd'hui, de nombreux artistes y vivent et y exposent leurs oeuvres et objets à vendre. Nous faisons le tour et reprenons le bateau pour rentrer avant le coucher de soleil.
Mercredi 17 Février, départ pour Palmarin et sa plage de sable blanc. Sur notre route, nous croisons des singes en liberté et leur donnons quelques arachides. Ils sont amusants, car ils nous approche sans avoir peur et attrapent vite fait la cacahuète caché dans le creux de nos mains.
Nous arrivons enfin à Palmarin, en passant avant faire quelques courses au marché de pêcheurs, 2 lottes en grillades pour ce midi. Nous sommes surpris en arrivant aux abords de la plage, car il y a eu la montée des eaux jusqu'à l'endroit où on voulait s'installer, et les chemins pour y accéder sont presque impraticables. Mais en cherchant, nous en trouvons finalement un pour nous installer, juste au bord de l'eau.
Grillade le midi et plage l'après midi. Mais avant lessive sous un soleil de plomb! Ce qui vaudra un bon coup de soleil dans le dos de Martine. Pauvre...
Que c'est bon nous dit-elle de ne rien faire et de savourer le soleil et sa chaleur sous les cocotiers.
Nous restons 3 jours dans le coin, avant de prendre la routre pour Ndangane.
Samedi en fin de matinée, direction Ndangane. Nous retrouvons nos amis Jacques, sa femme Marie, notre ami Christian rencontré sur Rabat (lors des visas) et sa petite famille.
Heureux de nous voir, Christian nous offre le confort de la douche et nous invitent à dîner dans sa case. C'est ensuite autour d'un bon repas que nous échangeons sur nos dernières aventures.
Dimanche, tour de pirogue et visite des îles du Sine Saloum. Est prévu au programme: visite des îles de Marlodje (où il y a les 3 religions: musulmans, catholiques, et mourides) de l'île au oiseaux puis une partie de pêche et enfin un déjeuner sur une plage d'une île. Le départ est prévu à 9h avec notre ami piroguier-guide, Sido. Nous nous arrêtons au passage au village d'à côté pour prendre de l'essence, du poisson, des boissons, et des crevettes pour la partie de pêche. C'est sous une belle journée ensoileillée que nous traversons les différents ballons qui sillonnent les îles du Sine Saloum. En les traversant, nous apercevons de nombreuses maisons et hôtels, appartenant à des "toubabs" construitent sur les plages. En arrivant à la jonction où se rencontre les eaux du Sine Saloum et celles de l'Atlantique, nous nous faisons un peu secoué par les vagues, mais bon, un peu d'eau ça rafraîchit.
Au passage, nous nous arrêtons pour visiter un hôtel sur une des îles, le Nomionka: "Luxe, calme et volupté", comme dirait Beaudelaire.
Nous déjeunons sur une plage non loin de l'hôtel: au menu, grillade de poissons, accompagné de riz avec une sauce yassa (oignons frits avec de la sauce moutarde, vinaigre, et maggi), un régal...
Puis, sieste, et bonzette à l'ombre d'un arbre car le soleil tape fort.
14h, nous reprenons le bateau pour la suite de la visite, ensuite partie de pêche où Maxime nous ramènera au dîner une raie et une carpe blanche. Bravo.
La journée se terminera sur un magnifique couché de soleil en compagnie de tous les oiseauxde la réserve qui viennent se poser dans les arbres pres de notre pirogue pour passer la nuit. Hérons, égraittes, cormorans, aigles et martins pécheurs viennent a cet endroit apellé "reposoir aux oiseaux".
Nous passons une nuit de plus dans le delta du siné saloum et Lundi nous partons en direction de Kaolak pour faire renouveler le laisser-passez du véhicule à la douane. La route est un peu longue et la chaleur du continent africain commence a se faire sentir. De plus l'Armatan ( vent chaud et sec venant de mauritanie) se léve et souffle de plus en plus fort.
Le passage à la douane se fait en une petite heure contrairement aux 6 heures de Dakar et nous laisse le temps de visiter le maché du centre ville. "l'un des plus beaux" selon nos amis de Ndangane.
En effet, le marché est dans une Halle et les stands sous les tôles gardent une certaine fraicheur. de plus, on trouve de tout et surtout des tissus ce qui colore enormément le décors et les petites ruelles sombres. C'est amusant de se laisser aller et de se perdre dans ce labyrinte.
Une fois sortit Martine nous avoue quand meme de ne pas y etre rassuré et dis que ca doit etre plus facile dans ces conditions d'etre grand comme son fils.
Le soir venu et le chemin inverse effectué, nous nous arrétons pour passer la nuit à Mbodiène. Nous avions repéré le coin proche d'un petit restaurant cité dans l'article précédant. Nous pensions que c'était une bonne idée de manger (pour une fois) dans un endroi un peu convenable. de plus la cuisin traditionnelle d'Alicia nous va à ravir. "poulet yassa" pour tout le monde.
Le lendemain l'aventure continue a la recherche d'un coin entre Popenguine et Toubabdialao dont on nous avait parlé mais que l'on avait pas trouvé au premier passage.
Nous trouvons finalement un petit passage pour accéder a un bout de plage plus ou moin dur (un petit enlisage en prime) mais surtout un endroit desertique au bord de l'eau comme on les aime.
Par chance quelques hauts fonds rocheux permette de surfer quelques petites séries de vagues.
Pour couronner le tout, nous nous somment permis de plonger dans la piscine d'un hotel situé sur la plage a quelques disaines de metres de nous.
Le pret temporaire de la planche de surf a un client de l'hotel jaloux de me voir surfer nous value une invitation a boire une bonne bière bien fraiche. La nuit se passa sans problème avec le bruit des vagues pour nous bercer.
Le mercedi nous faisons 30 minutes de piste pour regoindre notre dernière étape avant le retour sur dakar.
Toubabdialao est un petit village posé sur des falaises au dessus d'une superbe plage même si le parcking du camion n'est pa tres bien placé nous avions envie de faire découvrir l'ambiance de ce village. Surtout quand, le soir venu, Lutteurs footballeurs et sportifs en tous genre envahissent la plage et s'adonnent à leur pratique!
Jeudi 25, retour dans les embouteillages de la péninsule de Dakar et arrivé sur la pointe des almadies à temps pour surfer la vague de "vivier droite" a marée basse.
Une dernière séance de bronsage et il est temps de faire ses baguages. l'avion partira dans la nuit a 3h50 du matin.
Nous avons aprécié ces dix jours avec Martine, cela fait énormément de bien de retrouver de la famille meme si on est encor au début du voyage.
Si ca donne des idée au d'autres parents soeurs ou amis, il ne faut pas ésiter, le camion est "grand".
23h30, plus de bus et branle bas de combat pour en trouver un, nous ne voulons pas prendre de taxi, car trop cher. Nous trouvons finalement un mini bus qui nous ramènera au camion.
1h30, direction l'aéroport, je reste à la voiture pendant que Maxime part chercher Martine. Elle arrive enfin, et nous serre dans ses bras.
Nous nous couchons ver 5h du matin, tellement nous avions de choses à nous dire. Au petit matin, dejeuner puis direction Dakar, et visite de l'île de Gorée.
Il fait une chaleur horrible. Pour son 1er transport en commun, nous décidons de prendre un bus à peu près potable, histoire de la plonger tout doucement dans le bain de la vie dakaroise. Arrivée sur Dakar, nous sommes assailli de vendeurs en tout genre, qui tentent de nous vendre leurs objets, tableaux, tee shirts, nourritures, boissons, lunettes, chaussures, etc...
Nous traçons vite, mangeons un bout dans un resto libanais, et filons au port pour la navette de 14h30. Tarifs du touriste pour la visite de l'île de Gorée: 5000 cfa (=7.5 euros) + 500 cfa/personne de taxe écrit en tout petit sur un document et que l'on ne voit pas quand on arrive sur l'île.
Malgré sa beauté, cette île est chargée en histoire et émotions. C'est l'île où l'on transitait les esclaves avant de les dispatcher un peu partout dans le monde. Aujourd'hui, de nombreux artistes y vivent et y exposent leurs oeuvres et objets à vendre. Nous faisons le tour et reprenons le bateau pour rentrer avant le coucher de soleil.
Mercredi 17 Février, départ pour Palmarin et sa plage de sable blanc. Sur notre route, nous croisons des singes en liberté et leur donnons quelques arachides. Ils sont amusants, car ils nous approche sans avoir peur et attrapent vite fait la cacahuète caché dans le creux de nos mains.
Nous arrivons enfin à Palmarin, en passant avant faire quelques courses au marché de pêcheurs, 2 lottes en grillades pour ce midi. Nous sommes surpris en arrivant aux abords de la plage, car il y a eu la montée des eaux jusqu'à l'endroit où on voulait s'installer, et les chemins pour y accéder sont presque impraticables. Mais en cherchant, nous en trouvons finalement un pour nous installer, juste au bord de l'eau.
Grillade le midi et plage l'après midi. Mais avant lessive sous un soleil de plomb! Ce qui vaudra un bon coup de soleil dans le dos de Martine. Pauvre...
Que c'est bon nous dit-elle de ne rien faire et de savourer le soleil et sa chaleur sous les cocotiers.
Nous restons 3 jours dans le coin, avant de prendre la routre pour Ndangane.
Samedi en fin de matinée, direction Ndangane. Nous retrouvons nos amis Jacques, sa femme Marie, notre ami Christian rencontré sur Rabat (lors des visas) et sa petite famille.
Heureux de nous voir, Christian nous offre le confort de la douche et nous invitent à dîner dans sa case. C'est ensuite autour d'un bon repas que nous échangeons sur nos dernières aventures.
Dimanche, tour de pirogue et visite des îles du Sine Saloum. Est prévu au programme: visite des îles de Marlodje (où il y a les 3 religions: musulmans, catholiques, et mourides) de l'île au oiseaux puis une partie de pêche et enfin un déjeuner sur une plage d'une île. Le départ est prévu à 9h avec notre ami piroguier-guide, Sido. Nous nous arrêtons au passage au village d'à côté pour prendre de l'essence, du poisson, des boissons, et des crevettes pour la partie de pêche. C'est sous une belle journée ensoileillée que nous traversons les différents ballons qui sillonnent les îles du Sine Saloum. En les traversant, nous apercevons de nombreuses maisons et hôtels, appartenant à des "toubabs" construitent sur les plages. En arrivant à la jonction où se rencontre les eaux du Sine Saloum et celles de l'Atlantique, nous nous faisons un peu secoué par les vagues, mais bon, un peu d'eau ça rafraîchit.
Au passage, nous nous arrêtons pour visiter un hôtel sur une des îles, le Nomionka: "Luxe, calme et volupté", comme dirait Beaudelaire.
Nous déjeunons sur une plage non loin de l'hôtel: au menu, grillade de poissons, accompagné de riz avec une sauce yassa (oignons frits avec de la sauce moutarde, vinaigre, et maggi), un régal...
Puis, sieste, et bonzette à l'ombre d'un arbre car le soleil tape fort.
14h, nous reprenons le bateau pour la suite de la visite, ensuite partie de pêche où Maxime nous ramènera au dîner une raie et une carpe blanche. Bravo.
La journée se terminera sur un magnifique couché de soleil en compagnie de tous les oiseauxde la réserve qui viennent se poser dans les arbres pres de notre pirogue pour passer la nuit. Hérons, égraittes, cormorans, aigles et martins pécheurs viennent a cet endroit apellé "reposoir aux oiseaux".
Nous passons une nuit de plus dans le delta du siné saloum et Lundi nous partons en direction de Kaolak pour faire renouveler le laisser-passez du véhicule à la douane. La route est un peu longue et la chaleur du continent africain commence a se faire sentir. De plus l'Armatan ( vent chaud et sec venant de mauritanie) se léve et souffle de plus en plus fort.
Le passage à la douane se fait en une petite heure contrairement aux 6 heures de Dakar et nous laisse le temps de visiter le maché du centre ville. "l'un des plus beaux" selon nos amis de Ndangane.
En effet, le marché est dans une Halle et les stands sous les tôles gardent une certaine fraicheur. de plus, on trouve de tout et surtout des tissus ce qui colore enormément le décors et les petites ruelles sombres. C'est amusant de se laisser aller et de se perdre dans ce labyrinte.
Une fois sortit Martine nous avoue quand meme de ne pas y etre rassuré et dis que ca doit etre plus facile dans ces conditions d'etre grand comme son fils.
Le soir venu et le chemin inverse effectué, nous nous arrétons pour passer la nuit à Mbodiène. Nous avions repéré le coin proche d'un petit restaurant cité dans l'article précédant. Nous pensions que c'était une bonne idée de manger (pour une fois) dans un endroi un peu convenable. de plus la cuisin traditionnelle d'Alicia nous va à ravir. "poulet yassa" pour tout le monde.
Le lendemain l'aventure continue a la recherche d'un coin entre Popenguine et Toubabdialao dont on nous avait parlé mais que l'on avait pas trouvé au premier passage.
Nous trouvons finalement un petit passage pour accéder a un bout de plage plus ou moin dur (un petit enlisage en prime) mais surtout un endroit desertique au bord de l'eau comme on les aime.
Par chance quelques hauts fonds rocheux permette de surfer quelques petites séries de vagues.
Pour couronner le tout, nous nous somment permis de plonger dans la piscine d'un hotel situé sur la plage a quelques disaines de metres de nous.
Le pret temporaire de la planche de surf a un client de l'hotel jaloux de me voir surfer nous value une invitation a boire une bonne bière bien fraiche. La nuit se passa sans problème avec le bruit des vagues pour nous bercer.
Le mercedi nous faisons 30 minutes de piste pour regoindre notre dernière étape avant le retour sur dakar.
Toubabdialao est un petit village posé sur des falaises au dessus d'une superbe plage même si le parcking du camion n'est pa tres bien placé nous avions envie de faire découvrir l'ambiance de ce village. Surtout quand, le soir venu, Lutteurs footballeurs et sportifs en tous genre envahissent la plage et s'adonnent à leur pratique!
Jeudi 25, retour dans les embouteillages de la péninsule de Dakar et arrivé sur la pointe des almadies à temps pour surfer la vague de "vivier droite" a marée basse.
Une dernière séance de bronsage et il est temps de faire ses baguages. l'avion partira dans la nuit a 3h50 du matin.
Nous avons aprécié ces dix jours avec Martine, cela fait énormément de bien de retrouver de la famille meme si on est encor au début du voyage.
Si ca donne des idée au d'autres parents soeurs ou amis, il ne faut pas ésiter, le camion est "grand".