De retour au Sénégal
C'est avec un pincement au coeur que nous quittons le village de Lontou et tous ses habitants. Les aurevoirs sont difficile ce dimanche soir, nous passons voir chacunes des familles avec qui nous avons sympathisés ces dernières semaines. Les pleurs des uns et des autres nous font verser aussi notre petite larme. Mais nous leur assurons que nous les gardons dans un coin de notre coeur et que leur générosité et leur acceuil nous avait plus que touché. Comme la vie est dure, lorsqu'il nous faut quitter un endroit pour en découvrir un autre...
Nous partons donc, ce lundi matin 1er février, avec au passage le dépôt des quleques filles de Lontou à l'école du village d'à côté. Les derniers aurevoirs avec mon amie Diaratou me laisse triste et nostalgique lorsque nous les laissons (elle et ses amies) au pied de l'arbre de leur école. Nous gardons des souvenirs magnifiques de ce village où nous nous sommes arrêté.
Nouvelle destination: rejoindre la côte sénégalaise...
C'est sans soucis que nous passons les douanes malienne et sénégalaise. Nous roulons sur la route Tambacounda-Kaolack, et elle est pratiquement refaite, quel bonheur! Nous faisons une halte pour la nuit en pleine brousse (avec les moustiques), puis nous repartons le lendemain. Arrivé sur Kaolack, des travaux de reconstruction du reste de la route est en cours, des déviations nous oblige à nous aventurer dans le centre ville, mais nous retrouvons vite notre chemin et en sortons aussi vite que nous y sommes rentré.
Christian, un grenoblois rencontré sur Rabat pour les visas et avec qui nous avons sympathisé, nous avait invité à passer le voir sur Ndangan dans le Sine Saloum. Arrivé sur Ndangan, notre ami est rentré en France depuis peu et ne sera de retour au Sénégal qu'une semaine plus tard. Cependant, il nous recommande un ami, Jacques Coquette chez qui nous pourrions éventuellement passé quelques nuits en son abscence.
Nous faisons donc connaissance avec Jacques qui vient au Sénégal depuis presque 20 ans. Il a une maison non loin des marais salants et de la mangrove. Nous passons donc 2 nuits sur Ndangan le temps de se reposer un peu et découvrir les lieux. Le coin est tres toutristique, en effet, plusieurs 4X4 FRAM rempli de "toubab" se rendent sur Nadangan, pour leur proposer le tour des îles du Sine Saloum en pirogue. Est compris dans la formule, visite de 3 ou 4 îles, une partie de pêche, un déjeuner avec poisson grillé sur une des îles avec boissons (alcoolisés ou pas) comprises, et retour en fin d'après midi au coucher du soleil. Les prix diffèrent selon les piroguiers, lorsqu'ils voient des "blancs", les prix montent à une vitesse...
2 jours plus tard, nous décidons d'aller voir du côté de la pointe de Djiffère. Paraît-il que c'est un vrai petit paradis, sans personne, sans "toubab" et sans voitures. Nous avons de la chance, car justement le jour de notre départ, Jacques et quelques uns de ses amis vont sur Djiffère. Ils connaissent un raccourci pour y aller et nous les suivrons.
C'est donc, sur le "tan" (route des marais salants) que nous partons et nous nous aperçevons qu'il faut vraiment être du coin pour ne pas se perdre.
Nous faisons une petite halte au village de Ndialo (sur Palmarin) au marché de pêcheurs. Négociation et achat de poissons en tout genre, Carpe rouge, langoustes, gambas, crevettes, petit capitaine, lotte, etc...Nous repartons avec un petit capitaine de 500 gr pour la modique somme 500 cfa (=0.80 euros), et nos amis (qui ont plus l'habitude) repartent avec les glacières rempli de lotte et capitaine. Et oui avis aux amateurs de poissons, il est frais et pas cher ici!!!
Nous les suivons jusqu'à une plage situé à quelques km du village. Du sable blanc à perte de vue, et...personne au loin...des cocotiers, des pins, et c'est tout...
Nous nous installons là pour 2 jours. Grillade de poisson oblige ce midi, quel délice!!!
Non loin de nous, un autre camion est posé, nous nous rapprochons d'eux pour symapthiser. 2 jeunes gens du nom de Cécile et Jean Do qui sont de Grenoble. Nous apprenons qu'ils ont achetés un terrain dans le coin et comptent y faire un peu de maraichage. Le coin est dépourvu de cultures légumières et ils voudraient se lancer dans ce projet et y faire leur buisness. Nous passons nos quelques soirées à leur côté au coin du feu et des grillades de brochettes de lotte, tout en discutant de nos avenirs...
une lotte avant de passer "à la trappe"
Il nous faut remonter jusqu'à Dakar, pour renouveler le passavant. Nous avons jusqu'au 10 février mais nous préférons prendre de l'avance et repérer les coins sympa où nous pourrons repasser avec Martine.
Nous quittons la plage de Palmarin et sur les conseils de nos amis Cécile et Jean Do de toujours prendre le "tan" lorsque c'est possible ou prendre un autostoppeur au passage car les locaux connaissent bien les chemins.
Nous ne prendrons pas de passagers et poursuivons notre remontée jusqu'à Joal par la route du "tan"...jusqu'au prochain épisode de notre futur enlisement...à 2 km de Joal... Et oui, c'était obligé!!!!
Pas de panique me dit Maxime, il suffit de rester calme et de dégager la boue...Maxime creuse puis se mets au volant pour reculer une 1ère fois, un jeune africain nous voyant dans ce pétrin, nous donne un coup de main, Max re-creuse puis recule une 2ème fois, mais nous n'avons pas assez dégagé la boue, du coup la roue ripe et on s'enlise encore plus!!!!! Le jeune africain nous coseille d'aller couper des branchages de mangrove pour remplir les crevasses faites par nos roues. Ce que nous faisons, mais rien à faire, on s'embourbe davantage.
Il est 11h30, et le soleil est déjà haut dans le ciel et pas un seul nuage pour nous mettre un peu d'ombre. Maxime me conseille de me mettre non loin de la piste pour arrêter un 4X4 et demander de l'aide, ce que je fais de suite...il fait une chaleur horrible...
J'arrête au bout de 10 min d'attente un mini bus, qui me dit qu'il ne peut pas me sortir de là mais qu'il peut me déposer à la ville pour demander de l'aide. Un jeune homme du bus me dit qu'il peut peut être me trouver un camion pour nous sortir de là. On se dirige chez la personne qui a le camion, mais il n'est pas là. Coup de téléphone et attente de 20 min du Monsieur en question...ce Monsieur appelle un autre Monsieur qui est chauffeur de camion, il me passe le Monsieur au téléphone et me dit, "vous avez des problèmes, je suis là pour vous aider, ce sera 30 000 cfa" Ok super, la solidarité, je lui explique donc, que je n'ai pas d'argent et que je me débrouillerai par un autre moyen.
Il me faut retourner au camion...je prendrais le bus, mais attendrais 20 min avant qu'il ne se décide à partir...décidément ici ils ne sont pas pressés!
De retour au camion, Maxime me dit, qu'il a dégagé l'essieu de la boue, ainsi que les roues en attendant qu'un véhicule nous tire. Mais d'autres africains sont arrivés et ont essayés de l'aider ("fais nous confiance, on a l'habitude, on va te faire sortir"). Au final, Maxime accepte, et même à 6 personnes pour pousser le camion, il s'est davantage enlisé, car la roue s'est trop enfoncée et repose sur une couche d'argile, qui empêche toute motricité.
En conclusion, tout le monde a voulu nous aider, et nous nous retrouvons seuls avec le camion complètement posé sur le marais salant.
Notre salut passera par la paye de 20 000 cfa pour qu'un gros camion (type Berliet) nous sorte de là, en échappant lui aussi de justesse à son propre embourbement.
Il nous aura fallu 4h30 pour sortir de ce pétrin!!!!
Nous sommes externué, et tout plein de boue sur le corps et les vêtements et en prime, des ampoules pour Maxime (OUI c'est lui qui creuse, pendant que je rouspète).
Nous envisagions de faire quelques courses sur Joal, mais c'est juste quelques bricoles que nous achetons avant de trouver un coin où passer a nuit.
C'est aux alentours de Mbodiène, que nous nous reposerons. La douche prise, l'envie de cuisiner après cette journée sans fin, ne me vient pas, nous décidons alors de chercher un endroit pour manger. C'est au "Thiossane" d'Alicia que nous nous attablons.
Son campement est situé à même la lagune, sur un flanc de dune, le tout dans un décor typiquement africain, avec des cases sénégalaises posées ici et là. le coin est vraiment magnifique, on se croirait dans un autre monde...
C'est avec grand plaisir que nous dégusterons du Yassa de poulet avec du riz pour Maxime, et une grillade de poisson pour moi. Ce fut un régal!!!
Au lendemain, nous reprenons la route pour le Nord, avec quelques courbatures au réveil...et coups de soleil.
Nous nous arrêtons sur Toubab Dialao, un joli petit village d'artistes situé près de la plage. Le coin est vraiment très joli, et en particulier sa plage. Malheureusement, il y a de nombreuses constructions d'immenses villas sur les flancs de rochers, ce qui rompt (à mon avis) le charme du lieu.
Nous y passons 1 nuit...non sans tranquilité car il y a toujours du monde à Toubab Dialao, notamment tous le artistes du coin qui veulent te vendre leurs créations et autres objets fantaisistes.
Le lendemain, direction la pointe des Almadies, Ngor, et Yoff. Arrivé sur place, le lieu est très occidentalisé. En effet, des boutiques de "blancs" de partout, il ya même un Géant Casino, ça faisait longtemps qu'en en avait pas vu un! Du coup, nous y faisons un tour, pour quelques courses "d'occidentaux". Nous sommes surpris du coût de chaque article importés!!!! les même prix qu'en Europe.
Nous craquons pour du fromage râpé, de la crème fraîche, des lardons et quelques desserts lactés (ça faisait un moment qu'on avait pas eu droit à ce plaisir!)
Une fois les courses faites, direction la plage. C'est au "Secret spot" (spot de surf connu) du quartier "riche" des Alamadies que nous passons les quelques jours avant l'arrivée de Martine.
Au lendemain, il nous faut aller sur Dakar pour les papiers du véhicule. Nous décidons de laisser le camion toute la journée sous surveillance, au Géant casino pour la modique somme de 500 cfa (=0.80 euros). Nous prenons le bus local pour 150 cfa/pers, il faut pas être douillet dedans car les places assises sont plus que "défoncées", n'en parlons pas des frappes incessantes sur le bus que donne le garçon qui veille à l'entrée. Nous dénombrons 45 personnes assises dans le bus, pas tout à fait aux normes. Nous sommes serrés comme des sardines, et pas de chance pour ceux et celles qui ont de grandes jambes, car pas assez de place pour être à l'aise. Il fait une chaleur horrible à l'intérieur et toutes les odeurs sont mélangées: transpiration, parfums, etc...Sinon à part ça, l'ambiance est particulière, les gens sont pas stressés et vaguent à leurs occupations.
Dakar et ses embouteillages...et ses vendeurs ambulants en tout genre. Ils nous arrêtent pour tout et n'importe quoi. Nous nous dirigeons sur les conseils de nos amis Cécile Jean Do à la place de l'Indépendance pour renouveller le passavant. C'est sur les coups de 16h que nous le récupèrerons. Pendant l'attente nous faisons un petit "tour touristique"à pied sur la côte de Dakar. Nous nous arretons pour le déjeuner dans les petites cabanes prévues cette effet pour 500 cfa le plat. Je goûte le plat sénégalais, le thieu boudjeun, plat de poisson épicé accompagné de riz. Un délice lorsqu'il est bien préparé!!!!
De retour sur les Almadies, nous retournons sur notre place de parking de la plage, et y resterons jusqu'à l'arrivée de Martine ce Mardi 16 février. Et pendant ce temps, nous surfons...
Nous partons donc, ce lundi matin 1er février, avec au passage le dépôt des quleques filles de Lontou à l'école du village d'à côté. Les derniers aurevoirs avec mon amie Diaratou me laisse triste et nostalgique lorsque nous les laissons (elle et ses amies) au pied de l'arbre de leur école. Nous gardons des souvenirs magnifiques de ce village où nous nous sommes arrêté.
Nouvelle destination: rejoindre la côte sénégalaise...
C'est sans soucis que nous passons les douanes malienne et sénégalaise. Nous roulons sur la route Tambacounda-Kaolack, et elle est pratiquement refaite, quel bonheur! Nous faisons une halte pour la nuit en pleine brousse (avec les moustiques), puis nous repartons le lendemain. Arrivé sur Kaolack, des travaux de reconstruction du reste de la route est en cours, des déviations nous oblige à nous aventurer dans le centre ville, mais nous retrouvons vite notre chemin et en sortons aussi vite que nous y sommes rentré.
Christian, un grenoblois rencontré sur Rabat pour les visas et avec qui nous avons sympathisé, nous avait invité à passer le voir sur Ndangan dans le Sine Saloum. Arrivé sur Ndangan, notre ami est rentré en France depuis peu et ne sera de retour au Sénégal qu'une semaine plus tard. Cependant, il nous recommande un ami, Jacques Coquette chez qui nous pourrions éventuellement passé quelques nuits en son abscence.
Nous faisons donc connaissance avec Jacques qui vient au Sénégal depuis presque 20 ans. Il a une maison non loin des marais salants et de la mangrove. Nous passons donc 2 nuits sur Ndangan le temps de se reposer un peu et découvrir les lieux. Le coin est tres toutristique, en effet, plusieurs 4X4 FRAM rempli de "toubab" se rendent sur Nadangan, pour leur proposer le tour des îles du Sine Saloum en pirogue. Est compris dans la formule, visite de 3 ou 4 îles, une partie de pêche, un déjeuner avec poisson grillé sur une des îles avec boissons (alcoolisés ou pas) comprises, et retour en fin d'après midi au coucher du soleil. Les prix diffèrent selon les piroguiers, lorsqu'ils voient des "blancs", les prix montent à une vitesse...
2 jours plus tard, nous décidons d'aller voir du côté de la pointe de Djiffère. Paraît-il que c'est un vrai petit paradis, sans personne, sans "toubab" et sans voitures. Nous avons de la chance, car justement le jour de notre départ, Jacques et quelques uns de ses amis vont sur Djiffère. Ils connaissent un raccourci pour y aller et nous les suivrons.
C'est donc, sur le "tan" (route des marais salants) que nous partons et nous nous aperçevons qu'il faut vraiment être du coin pour ne pas se perdre.
Nous faisons une petite halte au village de Ndialo (sur Palmarin) au marché de pêcheurs. Négociation et achat de poissons en tout genre, Carpe rouge, langoustes, gambas, crevettes, petit capitaine, lotte, etc...Nous repartons avec un petit capitaine de 500 gr pour la modique somme 500 cfa (=0.80 euros), et nos amis (qui ont plus l'habitude) repartent avec les glacières rempli de lotte et capitaine. Et oui avis aux amateurs de poissons, il est frais et pas cher ici!!!
Nous les suivons jusqu'à une plage situé à quelques km du village. Du sable blanc à perte de vue, et...personne au loin...des cocotiers, des pins, et c'est tout...
Nous nous installons là pour 2 jours. Grillade de poisson oblige ce midi, quel délice!!!
Non loin de nous, un autre camion est posé, nous nous rapprochons d'eux pour symapthiser. 2 jeunes gens du nom de Cécile et Jean Do qui sont de Grenoble. Nous apprenons qu'ils ont achetés un terrain dans le coin et comptent y faire un peu de maraichage. Le coin est dépourvu de cultures légumières et ils voudraient se lancer dans ce projet et y faire leur buisness. Nous passons nos quelques soirées à leur côté au coin du feu et des grillades de brochettes de lotte, tout en discutant de nos avenirs...
une lotte avant de passer "à la trappe"Il nous faut remonter jusqu'à Dakar, pour renouveler le passavant. Nous avons jusqu'au 10 février mais nous préférons prendre de l'avance et repérer les coins sympa où nous pourrons repasser avec Martine.
Nous quittons la plage de Palmarin et sur les conseils de nos amis Cécile et Jean Do de toujours prendre le "tan" lorsque c'est possible ou prendre un autostoppeur au passage car les locaux connaissent bien les chemins.
Nous ne prendrons pas de passagers et poursuivons notre remontée jusqu'à Joal par la route du "tan"...jusqu'au prochain épisode de notre futur enlisement...à 2 km de Joal... Et oui, c'était obligé!!!!
Pas de panique me dit Maxime, il suffit de rester calme et de dégager la boue...Maxime creuse puis se mets au volant pour reculer une 1ère fois, un jeune africain nous voyant dans ce pétrin, nous donne un coup de main, Max re-creuse puis recule une 2ème fois, mais nous n'avons pas assez dégagé la boue, du coup la roue ripe et on s'enlise encore plus!!!!! Le jeune africain nous coseille d'aller couper des branchages de mangrove pour remplir les crevasses faites par nos roues. Ce que nous faisons, mais rien à faire, on s'embourbe davantage.
Il est 11h30, et le soleil est déjà haut dans le ciel et pas un seul nuage pour nous mettre un peu d'ombre. Maxime me conseille de me mettre non loin de la piste pour arrêter un 4X4 et demander de l'aide, ce que je fais de suite...il fait une chaleur horrible...
J'arrête au bout de 10 min d'attente un mini bus, qui me dit qu'il ne peut pas me sortir de là mais qu'il peut me déposer à la ville pour demander de l'aide. Un jeune homme du bus me dit qu'il peut peut être me trouver un camion pour nous sortir de là. On se dirige chez la personne qui a le camion, mais il n'est pas là. Coup de téléphone et attente de 20 min du Monsieur en question...ce Monsieur appelle un autre Monsieur qui est chauffeur de camion, il me passe le Monsieur au téléphone et me dit, "vous avez des problèmes, je suis là pour vous aider, ce sera 30 000 cfa" Ok super, la solidarité, je lui explique donc, que je n'ai pas d'argent et que je me débrouillerai par un autre moyen.
Il me faut retourner au camion...je prendrais le bus, mais attendrais 20 min avant qu'il ne se décide à partir...décidément ici ils ne sont pas pressés!
De retour au camion, Maxime me dit, qu'il a dégagé l'essieu de la boue, ainsi que les roues en attendant qu'un véhicule nous tire. Mais d'autres africains sont arrivés et ont essayés de l'aider ("fais nous confiance, on a l'habitude, on va te faire sortir"). Au final, Maxime accepte, et même à 6 personnes pour pousser le camion, il s'est davantage enlisé, car la roue s'est trop enfoncée et repose sur une couche d'argile, qui empêche toute motricité.
En conclusion, tout le monde a voulu nous aider, et nous nous retrouvons seuls avec le camion complètement posé sur le marais salant.
Notre salut passera par la paye de 20 000 cfa pour qu'un gros camion (type Berliet) nous sorte de là, en échappant lui aussi de justesse à son propre embourbement.
Il nous aura fallu 4h30 pour sortir de ce pétrin!!!!
Nous sommes externué, et tout plein de boue sur le corps et les vêtements et en prime, des ampoules pour Maxime (OUI c'est lui qui creuse, pendant que je rouspète).
Nous envisagions de faire quelques courses sur Joal, mais c'est juste quelques bricoles que nous achetons avant de trouver un coin où passer a nuit.
C'est aux alentours de Mbodiène, que nous nous reposerons. La douche prise, l'envie de cuisiner après cette journée sans fin, ne me vient pas, nous décidons alors de chercher un endroit pour manger. C'est au "Thiossane" d'Alicia que nous nous attablons.
Son campement est situé à même la lagune, sur un flanc de dune, le tout dans un décor typiquement africain, avec des cases sénégalaises posées ici et là. le coin est vraiment magnifique, on se croirait dans un autre monde...
C'est avec grand plaisir que nous dégusterons du Yassa de poulet avec du riz pour Maxime, et une grillade de poisson pour moi. Ce fut un régal!!!
Au lendemain, nous reprenons la route pour le Nord, avec quelques courbatures au réveil...et coups de soleil.
Nous nous arrêtons sur Toubab Dialao, un joli petit village d'artistes situé près de la plage. Le coin est vraiment très joli, et en particulier sa plage. Malheureusement, il y a de nombreuses constructions d'immenses villas sur les flancs de rochers, ce qui rompt (à mon avis) le charme du lieu.
Nous y passons 1 nuit...non sans tranquilité car il y a toujours du monde à Toubab Dialao, notamment tous le artistes du coin qui veulent te vendre leurs créations et autres objets fantaisistes.
Le lendemain, direction la pointe des Almadies, Ngor, et Yoff. Arrivé sur place, le lieu est très occidentalisé. En effet, des boutiques de "blancs" de partout, il ya même un Géant Casino, ça faisait longtemps qu'en en avait pas vu un! Du coup, nous y faisons un tour, pour quelques courses "d'occidentaux". Nous sommes surpris du coût de chaque article importés!!!! les même prix qu'en Europe.
Nous craquons pour du fromage râpé, de la crème fraîche, des lardons et quelques desserts lactés (ça faisait un moment qu'on avait pas eu droit à ce plaisir!)
Une fois les courses faites, direction la plage. C'est au "Secret spot" (spot de surf connu) du quartier "riche" des Alamadies que nous passons les quelques jours avant l'arrivée de Martine.
Au lendemain, il nous faut aller sur Dakar pour les papiers du véhicule. Nous décidons de laisser le camion toute la journée sous surveillance, au Géant casino pour la modique somme de 500 cfa (=0.80 euros). Nous prenons le bus local pour 150 cfa/pers, il faut pas être douillet dedans car les places assises sont plus que "défoncées", n'en parlons pas des frappes incessantes sur le bus que donne le garçon qui veille à l'entrée. Nous dénombrons 45 personnes assises dans le bus, pas tout à fait aux normes. Nous sommes serrés comme des sardines, et pas de chance pour ceux et celles qui ont de grandes jambes, car pas assez de place pour être à l'aise. Il fait une chaleur horrible à l'intérieur et toutes les odeurs sont mélangées: transpiration, parfums, etc...Sinon à part ça, l'ambiance est particulière, les gens sont pas stressés et vaguent à leurs occupations.
Dakar et ses embouteillages...et ses vendeurs ambulants en tout genre. Ils nous arrêtent pour tout et n'importe quoi. Nous nous dirigeons sur les conseils de nos amis Cécile Jean Do à la place de l'Indépendance pour renouveller le passavant. C'est sur les coups de 16h que nous le récupèrerons. Pendant l'attente nous faisons un petit "tour touristique"à pied sur la côte de Dakar. Nous nous arretons pour le déjeuner dans les petites cabanes prévues cette effet pour 500 cfa le plat. Je goûte le plat sénégalais, le thieu boudjeun, plat de poisson épicé accompagné de riz. Un délice lorsqu'il est bien préparé!!!!
De retour sur les Almadies, nous retournons sur notre place de parking de la plage, et y resterons jusqu'à l'arrivée de Martine ce Mardi 16 février. Et pendant ce temps, nous surfons...